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Vous trouverez dans les lignes qui vont suivre un résumé des principales interventions à mener sur une plantation.

Il ne s'agit pas de règles à prendre à la lettre mais d'un cadre que nous traçons et dont le détail est à adapter à la conduite que chacun mettra en place, en fonction de ses investissements, de ses objectifs ou disponibilités, voire de ses convictions.

Dans la pratique, on ne peut pas s'occuper pas de la même façon d'un site de 100 ou de 10 000 arbres.

Certains sites pourront être conduits plus simplement mais au delà d'une certaine surface, l'importance du verger est un critère qui orientera inévitablement le trufficulteur vers la standardisation et la mécanisation.

Un complément d'information à ce folio est également disponible à :

Entretenir sa plantation truffière , pour les vergers truffiers - Observatoire de la Foret Méditerranéenne,
Favoriser la truffe en milieu naturel pour les truffières naturelles – Observatoire de la Foret Méditerranéenne.
 
La taille :
Il est déconseillé de pratiquer toute opération de taille de formation tant que la reprise du plant n'est pas assurée.

Un arbre peut bien évidement parfaitement grandir en "forme libre" et la seule taille indispensable pour lui sera le retrait du bois mort et des branches fragilisées par des malformations ou des dégradations extérieures (animaux, événements climatiques …).

Pour favoriser l'écosystème truffier, nous conseillons uniquement quelques opérations réduites qui visent surtout à favoriser la pousse principale : pincement des drageons ou des tiges basses de la base du tronc ainsi que des branchettes en surnombre.

La phase de reprise étant passée, selon les conditions de croissance entre 2 et 5 ans, il est ensuite possible d'intervenir dans l'architecture de l'arbre.

Pour les tuber uncinatum et aestivum qui apprécient les milieux plus ombragés, aucune intervention n'est indispensable.
Dans le cas de la truffe d'hiver tuber mélanosporum, la taille devra favoriser l'ensoleillement et le réchauffement du pied de l'arbre.
On dégagera donc la partie basse du plant sur environ un tiers de sa hauteur en organisant une charpente aérée et étalée pouvant facilement être traversée par les rayons su soleil. Dans les zones particulièrement chaudes et sèches on gagnera, à l'inverse, à maintenir un peu d'ombrage sur le brulé pour passer l'été sans encombre.

La taille se pratique durant le repos végétatif hivernal, lorsque l'arbre est en dormance et la sève redescendue dans les racines. Il faut cependant laisser passer les dernières gelées : de Janvier à Mars selon les régions et terminer avant l'apparition des feuilles (débourrement).

La taille n'est pas une mutilation, elle oriente le développement de l'arbre et stimule la production de nouvelles racines mais c'est également une agression qu'il ne faut pas répéter sans raison valable sous réserve de vraiment freiner la croissance.

Si, par contre, l'objectif est justement de ralentir la croissance, limiter ou contenir un gabarit déjà bien développé, il est possible de procéder à une taille "en sève" de Juin à Septembre.

En avançant dans la vie du plant et devenant adulte, se posera peut-être la question de l'élagage. Cette pratique, avec l'écimage, consiste à limiter la hauteur et la frondaison de l'arbre.
Certains trufficulteurs en sont des partisans convaincus et sans doute leur terroir très poussant s'y prête ou même l'exige.

Pour notre part et en général, nous pensons qu'il faut uniquement la réserver aux sujets présentant des défauts de production combinés avec des croissances annuelles excessives.

Dans cette vidéo réalisée par Pierre Marilly et issue du programme TTD, un trufficulteur explique sa façon de tailler et d'entretenir ses arbres. Provence de la truffe :
Un trufficulteur éclairé à Vaison la Romaine
 
Gel / Neige :
C'est une des raisons à garder à l'esprit lors du choix de la tuber mélanosporum qui arrive à maturité au cœur de l'hiver !

Selon la situation géographique de la plantation les événements neigeux sont possibles et c'est un accident de rentabilité éventuel qu'il faut intégrer.

Le risque peut se courir mais dans ce cas, il est prudent de le minimiser en installant également des uncinatum qui seront mûres plus tôt, en automne.

Car lorsque le gel, ou la neige, s'installe, la saison est malheureusement très sérieusement compromise.

Pour un court passage on peut couvrir ponctuellement les brulés producteurs avec de grosses pierres, des tuiles plates, mieux encore avec des panneaux souples de liège.
S'ils restent permanents, les paillis faits de paille, de coco, de fibres en général sont à éviter car ils gardent beaucoup l'humidité et concentrent les limaces et les vers.
Sans véritable danger pour la truffe ou l'arbre ces petits invertébrés sont de véritables friandises pour les sangliers qu'il ne faut pas trop chercher à attirer …

Les tissages polypropylène épais peuvent convenir mais ne sont guère écologiques (recyclage et élimination).

Tous ces artifices n'effacent qu'un ou deux degrés, mais parfois cela peut suffire à faire la différence.

Si le gel perdure plusieurs jours et que le sol se glace sur plusieurs centimètres, la production restante est perdue pour la saison.
Au dégel, les truffes mûres récoltées ne seront pas marchandes et les autres ne termineront jamais leur maturité. Il faut faire "contre mauvaise fortune bon cœur" : cette année-là mauvaise pour la récolte, participera au réensemencement naturel de votre plantation.

Les gels tardifs (Avril, Mai) sont encore plus préjudiciables, surtout s'ils sont vigoureux, car c'est la récolte de la saison suivante en formation à ces périodes, qu'ils compromettent.

Le sol restant en froid positif, et pour peu que la couche soit faible, la neige est moins destructrice.
L'odorat du chien lui permet une détection jusqu'à une dizaine de centimètres et les mouches se voient davantage sur un sol blanc immaculée.

Nous recommanderons cependant la plus grande prudence aux trufficulteurs dont la parcelle n'est pas clôturée car ces cavages par jours de neige laissent d'immanquables traces, repérables de loin, qui attirent l'attention et la curiosité de la quasi-totalité des promeneurs.
 
Travail du sol :
Nous ne sommes pas des adeptes des sols nus et régulièrement labourés entre les lignes et les rangs.

Certes, cette technique permet de contrôler efficacement les herbacées indésirables et un certain nombre de ravageurs mais à terme, elle augmente le compactage des sols ainsi que sa déshydratation.
Surtout, elle fait disparaitre la couche d'humus superficielle avec son indispensable pédofaune.

Pour nous une truffière doit s'approcher le plus possible de sa version naturelle, spontanée : avec sa pelouse calcicole et son cortège de végétation spécifique.

Cette pelouse est une prairie permanente et à ce titre, si la plantation le permet (hauteur et protection des plants), l'alternative idéale au gyrobroyage ou au désherbage est tout simplement l'entretien, à l'ancienne, par un troupeau d'ovins.

Il n'est bien sûr pas question de laisser les bêtes à la saison mais d'organiser un passage en fin de printemps et l'autre en début d'automne, juste pour "faire manger" l'herbe et la jeune broussaille qui pousse.

Une entente gagnant/gagnant est à chercher avec un éleveur ou un berger du coin.
L'espace autour du plant, dans la zone du brulé, doit par contre recevoir un travail annuel destiné à l'assouplissement du sol et à son aération, il s'effectue en Mars-Avril après les dernières gelées.

Ce binage aère le sol et aide à contenir la concurrence herbacée si des paillages n'ont pas été mis en place.

Sur les petites surfaces et selon la nature du terrain, il se fait avec un outil à main comme une griffe, une serfouette, une houe ou encore une grelinette.

Tournant autour du plant, il faut ameublir la terre sur une quinzaine de centimètres de profondeur en la soulevant plutôt qu'en la retournant.

Pour les plantations plus généreuses et si la nature du sol le permet, on peut utiliser le motoculteur en restant vigilant sur la profondeur de travail.
l faut privilégier les modèles dont la vitesse de rotation des fraises est réglable et le guidon déportable (pour ne pas marcher sur la zone fraichement ameublie).

Le type et la forme des fraises est également important, il faut proscrire les outils à dents recourbées car celles-ci remontent et arrachent les racines ce qui est extrêmement préjudiciable pour la production.

Le but est seulement d'ameublir le sol : l'utilisation de dents droites coupera net les petites racines superficielles rencontrées qui, en se régénérant, occasionneront la pousse de multiples petites radicelles de remplacement.

Pour les plantations encore plus grandes, cet amendement se fera avec un outil animé ou tiré derrière un tracteur.

Mais l'idéal est la
Pioche Herse qui s'utilise à la mini-pelle et qui décompacte le sol sur environ trente centimètres sans le retourner ni trainer d'un arbre à l'autre les maladies potentielles, les débris de végétaux et autres mycéliums de champignons parasites (cas d'un outil tiré).
Pour ces interventions, le sol ne devra n'être ni trop humide car il collerait aux outils et se tasserait sur le passage des engins, ni trop sec car il tomberait en poussière fine sans créer les cavités indispensables pour que l'air puisse s'infiltrer.

Pour plus d'information sur le travail à réaliser au sol, voir ces vidéos pratiques mises en ligne avec l'aimable autorisation de leurs auteurs :
Travail du brulé à la grelinette à main , Fly1only
Structure de la terre du brulè après travail , Fly1only
Travail du sol mécanisé : Pioche Herse + mini-pelle, Robert Doussan
Irrigation :
Dans la phase d'installation l'arrosage peut s'envisager mais doit rester modéré.

Il faut bien sûr veiller à la survie des plants mais le plus important c'est qu'ils s'accoutument, s'acclimatent à leur environnement.

Il faut donc les laisser se développer et s'implanter seuls, à leur rythme, avec les caractéristiques et les spécificités de leur écosystème.

Un arbre truffier n'est pas un arbre fruitier, c'est une espèce forestière, autochtone, qui pousse donc habituellement spontanément et sans aucune aide dans les milieux naturels.

Dans la phase d'installation l'arrosage peut s'envisager mais doit rester modéré.

Il faut bien sûr veiller à la survie des plants mais le plus important c'est qu'ils s'accoutument, s'acclimatent à leur environnement. Il faut donc les laisser se développer et s'implanter seuls, à leur rythme, avec les caractéristiques et les spécificités de leur écosystème.

Un arbre truffier n'est pas un arbre fruitier, c'est une espèce forestière, autochtone, qui pousse donc habituellement spontanément et sans aucune aide dans les milieux naturels.

Dés l'entrée en production, les avis sont partagés entre les adeptes de l'irrigation méthodique et les tenants de la méthode naturelle, parfois très légèrement accompagnée durant les phases critiques : fructification du champignon d'Avril à Juin, puis grossissement en Juillet/Août.
Dans ce dernier cas l'apport peut se réaliser à la tonne à eau (arrosoir), le dosage nécessite un peu d'expérience et varie selon la capacité de rétention du sol, le type et la morphologie du plant, mais entre 10 et 15L par pied tous les 15 jours constituent une base.
Cette technique est fastidieuse, mais elle a fait ses preuves et donne de bons résultats.

Lorsque c'est l'option "réseau d'irrigation" qui est retenue, savoir-faire et retours d'expérience nous permettent de vous conseiller les micro-jets, ou mieux les micro-asperseurs moins sensibles au colmatage et de plus grande portée.
Ils irriguent sous frondaison une zone suffisamment large pour favoriser le développement du système racinaire de surface.
Le sprinkler, style canon, et dans une moindre mesure les mini-arroseurs à batteur sont également efficaces mais une grande partie de l'eau est arrêtée par le feuillage ou tombe sur l'inter-rang, d’où une consommation beaucoup plus importante et surtout sans intérêt.

Le goutte à goutte est quant à lui économique en eau mais le plant prend l'habitude de venir chercher l'eau uniquement sous le gouteur et son système racinaire s'atrophie ou, en tous cas, ne se développe pas autant que lorsque la ressource est disséminée.

Ensuite et le plus difficile, lorsque ces systèmes équipent la plantation, c'est d'apprendre à ne pas s'en servir ! Car les spécialistes le soulignent unanimement : l'excès d'eau est tout autant néfaste qu'une sécheresse prolongée.

La mauvaise gestion de l'arrosage favorise le développement de micro-organismes parasite et de champignons concurrents et peut même, à terme, compromettre de façon définitive le potentiel de production d'une truffière.

Nous citerons ici un extrait du rapport "Irrigation Expérimentale 2009" menée par Jean-François Tourette, coordinateur régional des Trufficulteurs en PACA, qui conclut au sujet de l'arrosage :
"De nombreuses années d'observation ainsi que des études régionales nous ont permis de cerner les seuils critiques, mais pas encore suffisamment précisément. Sans tout maîtriser, nous obtenons souvent de bons résultats pour l'année en cours, mais souvent au détriment de la pérennité de la production […]
Concrètement les résultats sont encourageant les 3-4 premières années de productions mais ensuite ils ne le sont plus du tout : arrêt de production de certains arbres, contamination par Tuber Brumale, diminution de la taille moyenne des truffes et de la production. Or la mise en place d'une truffière nécessitant environ 10-12 ans, l'objectif n'est vraiment pas d'avoir une production pendant seulement 3 ans !"
 
Réensemencement ou sur-mycorhization :
La pratique était justifiée jadis lorsqu'on utilisait des plants forestiers non mycorhizés, et reste dans ces conditions encore légitime aujourd'hui.
Cependant si la plantation a été réalisée avec un plant certifié il y a nettement moins d'intérêt puisque le système racinaire est déjà colonisé par le mycélium de la truffe.

Nous sommes donc très réservés sur l'intérêt économique de l'achat spécifique de truffes destinées exclusivement à la sur-mycorhization d'un plant certifié.

Toutefois et comme déjà dit ailleurs dans le site, ce procédé est une façon judicieuse d'utiliser les truffes gelées, impropres à la consommation, pourries ou quasiment mangée par les vers qui sont cavées tout au long de la saison.

On ne chouchoute jamais assez ses arbres …

Vérifiez cependant très soigneusement chaque truffe servant à fabriquer l'inoculum car 5gr de gléba (chair de la Truffe) contiennent plus d'1 million de spores, une seule truffe d'une variété moins recherchée pourrait donc largement contaminer la totalité du mélange et ensuite tous les arbres le recevant.

Une fois le soluté (eau+broyat) réalisé on peut soit l'injecter au niveau des racines avec un outil de type :
FERTIL'Canne soit l'incorporer à la terre du brulé lors d'un entretien.
Plus d'information sur cette dernière façon dans cette vidéo de trufficulteur aimablement mise à notre disposition par son auteur, Fly1only :
Sur-mycorhization & travail des sols truffiers.
Le piège à truffes :
Système un peu dérivé ou complémentaire de l'explication précédente, le piège à truffe consiste à réaliser aux abords d'un arbre (pas toujours producteur) une zone ultra-favorable au développement des truffes dans laquelle on apporte régulièrement, entres autres choses, du substrat végétal et des spores fraiches.

Concrètement : on creuse un trou dans le sol à l'aplomb du feuillage pour se situer dans la périphérie de la zone racinaire. Cette cavité peut se faire à la tarière (thermique ou manuelle) mais peut également prendre la forme d'une petite tranchée creusée à la serfouette.
Il est habituel de faire 4 trous, souvent aux 4 points cardinaux (arbre au centre), de 10 à 25cm de diamètre et de 20 à 40 de profondeur selon la nature du sol.
La tranchée peut n'être qu'une section en arc de 40cm de long mais certains la creusent sur un demi-cercle au sud du plant et d'autres, plus rarement, réalisent un cercle complet autour de l'arbre.
L'excavation est ensuite comblée par un mélange qu'il est possible de trouver tout fait mais également de réaliser soi-même à partir d'un substrat végétal additionné d'inoculum.
L'opération se termine enfin en recouvrant le tout d'une bonne couche de terre ou d'une grosse pierre (pour les trous), afin d'éviter l'assèchement par le vent et le soleil.

Selon la nature pédologique du sol le mélange introduit cherchera également à l'améliorer : aérer et à favoriser l'écoulement de l'eau dans les sols argileux ou au contraire améliorer la capacité de rétention pour les sols très drainant. Dans ce dernier cas on peut rajouter de la vermiculite, de la perlite ou encore un hydroretenteur comme le Polyter.

Chacun élabore sa petite formule mais il est courant de constater 50L de substrat, une dizaine de litres de vermiculite/perlite et une centaine de grammes d'inoculum de truffe souvent complété par deux gros verres de sucre de cuisine pour apporter directement au champignon ce qu'il est incapable de synthétiser seul.

Une bonne répartition des ingrédients se fait ensuite en utilisant un gros malaxeur à vitesse lente ou une bétonnière électrique.

La propreté des outils est primordiale pour ne pas introduire, directement lors la préparation, des parasites, germes ou champignons préjudiciables à la future culture.

Pour la réalisation de l'inoculum, le moins onéreux est d'en anticiper la fabrication en mettant au congélateur au fur et à mesure de leur découverte les truffes non commercialisables ou non consommables, entière ou en morceaux, gelées, pourrissantes ou dévorées par les parasites.
Il est par contre impératif de ne conserver que des spécimens mûrs "à point" et surtout d'être totalement sûr de leur variété sous réserve de contaminer l'ensemble du mélange ultérieurement produit et, par contamination, la totalité de la truffière.
Nous conseillons de combiner plusieurs petites truffes ou morceaux différents pour, empiriquement, avoir des spores des deux sexes. Le plus efficace étant de les broyer initialement au blender dans un peu d'eau avant de les diluer un volume plus important afin de les incorporer au mélange final.

Le fonctionnement est le suivant :

Lors de la réalisation du trou, des racines et radicelles sont coupés, cela conduit naturellement à la repousse de nombreux apex racinaires qui rencontreront, lors de leur croissance, les spores de l'inoculum, induisant une mycorhization.

Si le mélange est bien composé, l'environnement sera très favorable à la naissance de truffes (humidité, souplesse du sol) … ce que l'on constatera la plupart du temps si les conditions climatiques le permettent.

Bien sûr, en trufficulture, rien n'est absolument certain ni acquis d'avance mais cette technique, d'origine espagnole, est expérimentée avec satisfaction depuis déjà quelques années sur de nombreux sites.

Les premiers résultats peuvent s'observer au bout de 2 ans, mais cela varie selon les terrains.

Il semble préférable de faire plusieurs petits trous plutôt qu'un seul gros car, lors du cavage, la récolte d'une truffe dérange l'écosystème et stoppe presque systématiquement la croissance ou la maturation des autres. A chaque cavage, on prendra la précaution de combler le petit trou laissé par la truffe retirée par une nouvelle poignée de substrat ensemencé.

Si ce principe fonctionne pour toutes les variétés de truffes, il n'est toutefois pas éternel et il est courant qu'il faille refaire le nid à truffe au bout de quelques années, en l'éloignant progressivement du tronc, toujours pour se trouver sur le passage des racines les plus récentes.