Elisa Taschen (Thèse Université de Montpellier 2),
Interactions biotiques et biologie reproductive de la truffe - 233 Pages
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La production actuelle de la truffe noire dite "du Périgord" (tuber melanosporum) provient essentiellement de boisements artificiels où des arbres inoculés par la truffe sont plantés, mais malgré un grand corpus de connaissances, la production reste souvent aléatoire.
Ce travail, abondamment illustré, vise à mieux comprendre des éléments de l’écologie et de la biologie de la truffe, la dynamique des communautés fongiques ectomycorhiziennes mais également son régime de reproduction et surtout la nature de ses interactions avec les plantes présentes dans les truffières.
De mémoire d'anciens, les trufficulteurs savaient depuis longtemps que la présence de certaines plantes avait des effets positifs sur la présence et le développement de la truffe : il est maintenant incontestable qu'elles favorisent le développement de son mycélium dans le sol. Ciblées spécifiquement par l'étude, fétuque ovine, anthyllide vulnéraire et églantier s’avèrent effectivement augmenter significativement la concentration de mycélium de truffe dans le sol.
La truffe semble par ailleurs coloniser les racines de plantes herbacées situées dans le périmètre du brulé.
Ce travail montre la richesse des interactions biotiques impliquant la truffe et le cortège végétal des truffières, il trace sans nul doute le chemin de nouvelles pratiques intégrant la diversité biologique des truffières.
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